lundi 17 août 2015

La transition énergétique pour une croissance verte en Île-de-France.


La transition énergétique pour une croissance verte en Île-de-France.

Publié le 11 septembre 2014


Les actions pour la croissance verte, annoncées jeudi 4 septembre par la ministre de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie, constituent des leviers essentiels pour mettre en œuvre les trois grandes priorités territoriales sur lesquels repose la transition énergétique francilienne : l’efficacité énergétique des bâtiments, le chauffage urbain alimenté par des énergies renouvelables et de récupération et la réduction des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

Les objectifs essentiels que le Gouvernement entend atteindre en engageant notre pays dans la transition énergétique pour la croissance verte sont :
-         Lutter contre le réchauffement climatique et réduire la facture énergétique de la France ;
-         Conquérir de nouveaux marchés et développer la compétitivité des entreprises ;
-         Améliorer la qualité de vie et de santé des citoyens ;
-         Améliorer le pouvoir d'achat des ménages notamment les personnes en situation de précarité énergétique.

Cette impulsion nouvelle, forte et ambitieuse, dote ainsi l’Île-de-France de dispositifs concrets pour mener à bien sa feuille de route en s'appuyant, notamment sur le Schéma régional du climat, de l’air et de l’énergie (SRCAE). Le SRCAE, validé par l’Etat et le Conseil Régional, s’articule autour de trois priorités territoriales, mobilisant  les services de l’Etat, l’ADEME, les collectivités (à travers notamment la réalisation des Plans Climat Energie Territoriaux) et les professionnels :

1)      la rénovation thermique des bâtiments , qui représentent 60 % de la consommation énergétique de la région et 50 % des émissions de gaz à effet de serre.

La déclinaison du plan gouvernemental de rénovation énergétique de l’habitat (PREH), qui s’accompagne de crédits d’impôts à la rénovation énergétique, permettra ainsi d’atteindre l’objectif de tripler, d’ici 2020, le rythme annuel de rénovations énergétiques des logements en Ile-de-France (à 125 000 logements rénovés par an), en améliorant leur performance, dans le but de réduire la dépendance énergétique des territoires, la facture énergétique des Franciliens, et les émissions de gaz à effet de serre de la région.

 L'appel à projets « plateformes de rénovation énergétique des logements »  va permettre de favoriser des initiatives dans ce sens.

Une évolution vers des comportements plus sobres en énergie, favorisée par le déploiement des compteurs intelligents, permettant aux usagers de mieux maîtriser leur demande énergétique, doit compléter cet effort.

2)      Le développement du chauffage urbain, mobilisant les énergies renouvelables, est la deuxième priorité. Particulièrement adapté à la densité et à l’urbanisation de la ré gion Île-de-France, ce type de chauffage permettra de valoriser les énergies disponibles localement : chaleur fatale, géothermies et bois-énergie.
Grâce à la territorialisation de ces potentiels, accessible en ligne, les collectivités franciliennes disposent des éléments permettant d’aiguiller leurs choix en matière de développement du chauffage urbain. Le Fonds chaleur, géré par l’ADEME, soutient  financièrement ces projets. Le Gouvernement a annoncé son doublement sur 3 ans.

Dès à présent, l’Ile-de-France représente 50 % de la chaleur livrée en réseau sur le territoire national, et 80 % de la production nationale de chaleur issue de la géothermie.

L’objectif à l’horizon 2020 est d’augmenter de 40 % le nombre de bâtiments franciliens raccordés au chauffage urbain en Ile-de-France, et de porter de 30 % à 50 % la part des énergies renouvelables et de récupération dans le mix énergétique des réseaux de chaleur.

L’élaboration par les collectivités de schémas directeurs des réseaux de chaleur permet d’optimiser le développement du chauffage urbain, en offrant une vision globale favorisant la mutualisant des infrastructures et des ressources.

3)      La troisième priorité est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre et de diminuer les émissions de polluants atmosphériques (particules fines, oxydes d’azote) grâce notamment au développement des véhicules électriques. C’est  un enjeu de santé publique majeur dans notre région.

Ainsi, grâce au soutien renforcé du Gouvernement, les véhicules électriques doivent constituer une solution à ce défi en Ile-de-France : ils constituent un levier pour réduire les émissions des transports, les nuisances sonores et la dépendance de notre pays en ressources fossiles.

En cohérence avec les appels à projet nationaux  « territoires à énergie positive » ou « territoires zéro gaspillage-zéro déchet », ces priorités doivent permettre de réduire les consommations énergétiques, en luttant contre le gaspillage, et de valoriser les énergies renouvelables et de récupération disponibles localement.
Le but est  d’aboutir à des territoires franciliens plus autonomes au plan énergétique et dotés d'une gestion améliorée des déchets, et de favoriser la création d’emplois locaux et la constitution de filières vertes.

Pour en savoir plus : www.srcae-idf.fr

Actions prioritaires recommandées aux collectivités :
http://www.srcae-idf.fr/IMG/pdf/MEMENTO_COLLECTIVITES_SRCAE_IDF_cle44b1e5.pdf

 

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